vendredi 15 avril 2011

Les lois scélérates


Le cas de la famille Française, les Barlagne, qui risque l'expulsion du Canada à cause du « fardeau excessif », que causeraient, selon le Gouvernement fédéral, les soins à donner à une de leurs deux filles, ne peut que choquer la plupart des gens de bonne foi. En effet, alors qu'en principe que les lois devraient être faîtes, avant tout, pour protéger les plus faibles de la société, on se rend compte que, bien au contraire, elles participent souvent à leur chute...

Est-il moralement acceptable d'expulser une famille simplement parce que Rachel, une enfant de 10 ans, doit fréquenter une école spécialisée dont le coup ne représente qu'environ 5200 dollars canadiens par an ? Ce fait ne doit-il pas être mis en balance avec le fait que le père de Rachel a crée une entreprise d'informatique au Québec et, qu'à ce titre, il a crée au moins un emploi ? Cette famille est installée au Canada depuis six ans et elle y est venue à l'instigation de l'ambassade du Canada à Paris qui l'avait sollicitée pour qu'elle émigre.

Le gouvernement fédéral devrait se faire un devoir de veiller à mieux protéger les plus faibles de la société. Faut-il rappeler, en cette période électorale, que les taux d'intérêt pratiqués par les Banques canadiennes sur les cartes de crédit, frisent l'usure et atteignent jusqu'à 20% et plus ? Faut-il signaler que la Banque nationale du Canada charge des frais à ceux de ces clients dont le montant d'argent sur leur compte de dépôt descend en dessous de 2500 dollars alors que les plus riches ne sont pas affectés par cette disposition ? Sans vouloir être exhaustif, il est facile de comprendre que ces règlements nuisent surtout aux plus démunis... Une des injustice sociale les plus graves consiste à laisser se développer des salaires de misère qui entrainent, notamment, que le taux de pauvreté des enfants Canadiens est supérieur à 15%.

En cette période électorale, il serait opportun que les partis politiques mettent l'accent sur l'objectif de lutte contre les injustices et contre la pauvreté qui sévit ici comme ailleurs...

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