mercredi 19 septembre 2012

Premiers pas mal assurés du Parti Québécois


Lors de la cérémonie d'assermentation des députés du Parti Québécois (PQ), le 17 septembre 2012, madame Pauline Marois, Première ministre du Gouvernement du Québec, a fait retiré provisoirement le drapeau canadien du Salon rouge du parlement québécois pour n'y conserver que le seul drapeau du Québec. On peut s'étonner de cette décision lorsque l'on sait qu'un crucifix figure en bonne place encore aujourd'hui à l'Assemblée nationale du Québec et ce, en dépit des prises de positions en faveur de la laïcité de ce parti. Mme Marois a même indiqué, lors d'une conférence de presse, donnée à Trois-Rivière le 14 août dernier, que ce symbole devait être maintenu parce qu'il est relié au patrimoine historique québécois.

Lors de cette même cérémonie d'assermentation, les députés ont prêté allégeance à...la reine d'Angleterre... alors que madame P. Marois indiquait, lors de sa conférence de presse du 14 août dernier, que les symboles monarchiques, qui font partie, avec la croix chrétienne, du décor du Salon bleu où siègent les députés, devront disparaître.


Voilà deux faits  symboliques signifiants qui auraient pu être contestés par le PQ mais qui auraient probablement demandé plus de courage et de détermination que le retrait temporaire du drapeau canadien. La contestation officielle de l'accrochage du crucifix aux murs de l'Assemblée nationale ainsi que celle de l'allégeance à la reine d'Angleterre auraient, en outre, eu l'avantage de placer le PQ en accord avec ses propres positions.

Il est clair que le PQ ne pourra pas satisfaire ses partisans sur le long terme avec des actions qui frisent la facilité. Il faudra bien à un moment ou un autre que ce parti présente à son électorat des actions non factices et en accord avec son programme électoral...

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